Le boxeur d'origine arménienne a décroché samedi la ceinture de champion du monde WBA des lourds-légers. Il a été formé au Boxing Club de Blagnac et s'entraîne désormais aux Etats-Unis.
Et un titre de plus pour la boxe toulousaine : après Sofiane Oumiha, vice champion olympique et champion du monde amateur, et son "frère" Mohamed Mimoune, champion du monde pro IBO des poids super-légers, les rings toulousains comptent depuis samedi un autre champion du monde professionnel, cette fois dans la catégorie des lourds-légers WBA : Arsen Goulamirian.
Il a remporté la ceinture mondiale samedi à Marseille en dominant le Belge Ryad Merhy par arrêt de l'arbitre à la 11ème reprise, avant l'issue d'un combat prévu en 12 rounds.
Alors certes, le boxeur d'origine arménienne ne s'entraîne plus dans la région toulousaine, mais désormais aux Etats-Unis, avec un entraîneur américain.
Pourtant, son histoire, personnelle et sportive, est intimement liée à la région toulousaine où le boxeur, aujourd'hui âgé de trente ans, est arrivé avec sa famille en 1999, en provenance d'Arménie.
Il a fait ses classes au Boxing Club de Blagnac. D'abord en amateur, puis en professionnel. Aujourd'hui, à 30 ans, il estime qu'il a "encore des choses à apprendre" et qu'il peut "aller encore plus loin", comme il l'a confié à Tout Le Sport sur France 3 :
Le nouveau champion du monde WBA des lourds-légers @arsenferoz prévient la concurrence : "ce n'est qu'un début" pic.twitter.com/CNc4ohWxUS
— Tout Le Sport (@TLSfrance3tv) 25 mars 2018
Cela faisait 11 ans, depuis Jean-Marc Mormeck, que la France n'avait eu de titre dans cette catégorie.